Syrie : la guerre des experts engagés
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j'aime couper l'herbe sous le pied
Christophe Bxn a partagé la photo de Aymeric D. Luffy.

Les options militaires contre la Syrie semblent toutes mauvaises. Les frappes punitives ont les faveurs des responsables politiques. Reste l'option qui semble avoir la faveur des responsables politiques et militaires: des frappes punitives, limitées dans le temps et menées contre des objectifs ciblés. L'histoire récente en fournit plusieurs exemples. Mais aucun n'a été couronné de succès
La politique du «changement de régime» n'a guère porté ses fruits en Irak, en Afghanistan et en Libye
En 1983, en pleine guerre civile libanaise, des bateaux américains bombardent, depuis la Méditerranée, les forces syriennes au sud de Beyrouth, pour appuyer l'armée gouvernementale. Résultat: les attentats contre le Drakkar et l'aéroport international de Beyrouth
En 1998, pour se venger des attentats commis par al-Qaida contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, les Américains mènent des frappes punitives,en Afghanistan et au Soudan. Les frappes ciblées contre Ben Laden n'ont pas empêché les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center
En 1996, Américains et Britanniques avaient lancé, quatre jours durant, des attaques contre les arsenaux irakiens, afin de stopper les programmes d'armes de destruction massives développés par Saddam Hussein. Ils réitéreront l'expérience en 1998. Mais les frappes n'ont pas évité à la situation de se dégrader, ni à la guerre d'éclater en 2003.
Mais il n'y a pas que le Moyen-Orient. Les frappes punitives menées contre les Serbes de Bosnie en 1995 n'ont pas empêché le massacre de Srebrenica - 8000 morts au mois de juillet.
En Syrie, on en est loin: les partisans d'une lourde intervention militaire destinée à promouvoir un changement de régime, comme le sénateur américain John McCain, sont minoritaires. Quant au processus politique, il stagne désespérément depuis le début de la crise il y a deux ans et demi.
L'ambassade américaine dans la capitale irakienne fait partie des cibles potentielles, précise un responsable américain cité par le journal sous le sceau de l'anonymat. Le département d'Etat a appelé jeudi les ressortissants américains à éviter tout déplacement autre qu'"essentiel" en Irak.
Le Wall Street Journal précise que le message a été intercepté au cours des derniers jours et qu'il émanait du chef d'une unité spéciale des gardiens de la révolution dépendant directement du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Le message était adressé à des milices chiites irakiennes soutenues par le gouvernement de Téhéran. Par Le Figaro.fr avec Reuters
La multiplicité des communautés ethniques et religieuses en Syrie, mais aussi la complexité des rapports de force, influencés par de nombreuses puissances comme l'Iran, Israël ou la Russie, font craindre à certains spécialistes une dégradation de la situation régionale. Mais les deux autres choix qui s'offrent à la communauté internationale - intervention militaire de grande envergure ou inaction - ne comportent-ils pas les mêmes risques?
INFOGRAPHIE - Le conflit syrien a fait plus de deux millions de réfugiés. Les services de santé des pays voisins sont au bord de la rupture. Plus de 97 % d'entre eux sont hébergés dans les pays voisins L'Unicef a mis en avant les risques de travail forcé, de mariages précoces et d'exploitation sexuelle qui pèsent sur eux
LE MONDE | <:time itemprop="datePublished" datetime="2013-09-04T20:38:00+02:00">04.09.2013 à 20h38 • Mis à jour le <:time itemprop="dateModified" datetime="2013-09-04T20:38:44+02:00">04.09.2013 à 20h38 | Par Edward N. Luttwak (Membre du Center for Strategic and International Studies)
Le gouvernement Obama doit résister à la tentation d'intervenir davantage dans le conflit syrien : quel qu'en soit le vainqueur, il ne peut avoir qu'une issue regrettable pour les Etats-Unis. De fait, il serait désastreux que le régime du président Bachar Al-Assad étouffe la rébellion, reprenne la main sur l'ensemble du pays et remporte la victoire. Les financements, les armes et les agents fournis par l'Iran, ainsi que les troupes du Hezbollah, jouent désormais un rôle essentiel dans les combats en Syrie : un succès d'Assad viendrait donc renforcer la puissance et le prestige de l'Iran chiite et du Hezbollah, son allié au Liban, et menacer directement tant les Etats arabes sunnites qu'Israël.
Mais inversement, une victoire des rebelles serait aussi extrêmement dangereuse pour les Etats-Unis et nombre de leurs alliés en Europe et au Moyen-Orient. En effet, les groupes extrémistes, pour certains affiliés à Al-Qaida, constituent aujourd'hui les forces armées les plus actives en Syrie. Or, si ces groupes rebelles l'emportent, le plus probable est qu'ils tentent de former un gouvernement hostile à Washington. Et Israël ne peut espérer la tranquillité à sa frontière nord dès lors que des djihadistes auraient triomphé en Syrie.
Les perspectives étaient moins sombres au début de la révolte, il y a deux ans. Il semblait alors que c'était toute la société syrienne qui desserrait l'étau de la peur pour exiger la fin de la dictature d'Assad. A l'époque, il était réaliste d'espérer que des modérés, d'un bord ou d'un autre, prendra...

La pièce était prête à être jouée. Les acteurs connaissaient leurs textes sur le bout des doigts. Sur l'opportunité ou pas de frapper et de punir le régime de Bachar Al-Assad, accusé d'avoir utilisé l'arme chimique, on voyait déjà les intellectuels camper sur leurs convictions. Interventionnistes contre-souverainistes, droits-de-l'hommistes contre tiers-mondistes, universalistes contre anti-impérialistes, idéalistes contre réalistes. Tout cela dans un décor de péplum en ruine. Et enfin le spectre qui hante l'Occident : Al-Qaida dans les légions du groupe islamiste d'Al-Nosra. Le premier acte a bien eu lieu, mais il s'est arrêté à la première scène. Car les habitudes de pensée ont souvent buté sur la singularité, l'âpreté, la complexité du conflit syrien.
Beaucoup ont refusé de recourir à l'idéologie, c'est-à-dire de soumettre la réalité à la "logique d'une idée", comme le disait la philosophe Hannah Arendt (1906-1975).
Bien sûr, les propagandistes du droit d'ingérence humanitaire ou militaire se sont mobilisés en faveur d'une intervention. Droit d'ingérence ? Un ancien concept juridique remodelé dans les années 1970 afin de s'octroyer le droit d'intervenir – en dépit de la souveraineté des Etats-nations – pour aider une population sinistrée et oppressée. Ainsi, dans une tribune au Monde, Jacques Bérès, chirurgien de guerre, Mario Bettati, professeur émérite de droit international, André Glucksmann, philosophe, Bernard Kouchner, ancien ministre des affaires étrangères... l'ont vendus
Sources :
Le Dessous Des Cartes La Syrie - YouTube :
Le Dessous des cartes - Syrie, les origines de la crise 2/2 - Vidéo ...:
S'inscrivant dans la lignée du Printemps arabe, ce mouvement de révolte a pourtant ses spécificités, d'autant que Damas occupe une place stratégique sur l'échiquier politique régional. À travers l'histoire, la géographie, la démographie et l'économie notamment, Le dessous des cartes cherche à comprendre les mutations à l'œuvre.
de Jean-Christophe Victor
"No man's land" (2001 / Full movie) - YouTube
No Man's Land (Bosnian: Ničija zemlja) is a 2001 war drama that is set in the midst of the Bosnian war. The film is a parable and marked the debut of Bosnian writer and director Danis Tanović. It is a co-production among companies in Bosnia-Herzegovina, Slovenia, Italy, France, Belgium and the UK. The film won the Oscar for Best Foreign Language Film in 2001
Lord of War - TagTélé : Lord of War est un film américain écrit et réalisé par Andrew Niccol sur le trafic d'armes, sorti en 2005. Wikipédia ; Lord of War (Jared Leto) - YouTube :
documentaire e.a.d.s. business armes morts et ... - Dailymotion :
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